avantages, limites et vraie science

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Le bain de glace promet des miracles, mais le corps féminin porte une autre feuille d’instructions. Entre hormones et thermostats propres, le froid ne joue pas toujours de la même manière

rgo, dans Cela semble être une tendance récente, mais entrer dans une cuve d’eau glacée ou plongée à froid devenir plus fort C’est une coutume vieille de plusieurs siècles. Avant d’être adopté par l’élite des sportifs et des fous du monde biohackingen Finlande, ils étaient déjà des experts. Là, cela s’appelle avanto et cela consiste à pénétrer rapidement dans un trou fait dans la glace d’un lac ou d’une mer, après avoir quitté un sauna situé sur le rivage. Le Dr Stacy Sims prévient que ces bains, aux bienfaits prouvés pour la récupération musculaire et favorisant un meilleur repos, Ils ne profitent pas de la même manière aux hommes et aux femmes.

Même dans le froid, nous ne sommes pas égaux aux hommes

Sims, docteur en physiologie de l’exercice et maître en nutrition scientifique, auteur du livre Roar (Rodale Books, 2024), a commenté le mois dernier sur son blog Les femmes ne sont pas de petits hommes que le recours à l’immersion dans l’eau à 4ºC, loin de permettre à une femme d’obtenir les mêmes bénéfices que les hommes, peut lui nuire.

Il est d’accord avec ça Liliana Paraipan, directeur du Wellness & Spa de ZEM Wellness Clinic Altea, à qui je pose ma question : Est-il vrai qu’une température trop froide peut provoquer un stress qui surcharge le système, augmentant le cortisol et atténuant les bénéfices métaboliques Que cherche-t-on à obtenir ?

Avoir froid et ne pas améliorer la longévité

«L’exposition au froid est un stimulus hormétique très bénéfique pour tout le monde, mais la science montre que Les femmes ont tendance à avoir une plus grande sensibilité thermique et une baisse plus rapide de la température cutanée. De cette façon, le froid extrême ne leur apporte pas toujours plus de bénéfices », répond l’expert.

En fait, il précise qu’il peut générer un stress inutile – comme un pic élevé de cortisol – sans améliorer l’adaptation. «Chez ZEM, nous priorisons toujours le profit sans surcharge. La personnalisation est la clé », souligne-t-il.

Des températures basses pour réveiller le corps

L’exposition au froid (que ce soit à sec, en cabine de cryothérapie ou en plongée à froiddans un bain d’eau glacée ou au milieu d’un lac) est bénéfique pour les hommes et les femmes. Il est connu pour améliorer la santé générale et les performances physiques. Une autre question est de savoir dans quelle mesure ils s’améliorent et dans quelle mesure ils s’améliorent.

Selon l’expert nord-américain, ses objectifs les plus répandus sont : soutenir le métabolismele fonction mitochondrialeil humeur et le système neuroendocrinien, en termes de santé et de longévité. Et si nous parlons de performance sportive et de récupération, cela aide réduire l’inflammation, la douleur et les dommages musculaires après un entraînement ou une compétition.

Températures, cycle menstruel et ménopause

Le point de froid optimal pour nous n’est peut-être pas aussi bas que pour eux. Paraipan explique : « Les femmes présentes, en moyenne, une vasoconstriction plus importante au niveau des extrémités, une baisse plus rapide de la température cutanée et une perception du froid plus intense. Ces différences affectent la tolérance et non le potentiel bénéfique. C’est pourquoi chez ZEM nous postulons des protocoles adaptés au sexe, au niveau de la formation et de la sensibilité individuelle. « De cette façon, nous garantissons que chaque femme obtient la réponse hormétique souhaitée sans stress excessif. »

Une particularité qui définit notre variable La sensibilité au froid est marquée par le cycle menstruel. «La physiologie féminine modifie la perception du froid. Durant la phase folliculaire, nous le tolérons généralement mieux. Cependant, pendant la phase lutéale, la progestérone rend le froid intense plus agressif.

Lorsque la ménopause arrive, la thermorégulation change, « Mais la cryothérapie et le contraste restent très efficaces », précise l’expert du ZEM. L’adaptation à chaque femme ne se fait pas seulement au niveau de la température de l’eau. La durée et la progression de la séance changent également en fonction du temps du cycle : « On recherche toujours un stimulus qui active, pas qui épuise », prévient l’expert.

La séance idéale pour nous

Le Dr Sims a en elle la toile un tableau indicatif basé sur des preuves et l’expérience accumulée dans le traitement des femmes par cryothérapie. Selon elle, le cadre recommandé pour ajuster le immersion dans l’eau glacée est la suivante : Pour obtenir des bénéfices généraux sur la santé et le métabolisme (activation de la graisse brune, libération de dopamine ou thermogenèse à froid), la température doit être comprise entre 14 et 15°C, en séances de deux à cinq minutes, pas plus de trois ou quatre fois par semaine et mieux si c’est le matin ou après le sauna (en évitant de le faire juste après une séance de musculation, attention).

En revanche, après une compétition ou un bloc d’entraînement intense, le plongée à froid peut aider à réduire l’inflammation et les douleurs musculaires. Ici la température doit être comprise entre 10 et 12°C, Ne restez pas plus de dix minutes, toujours dans les deux heures suivant une activité intense.

Et, ce qui est très important, l’expert soutient que si l’on cherche à être plus fort, plus rapide ou en meilleure forme physique, il faut réserver le bain de glace Pour récupérer de la compétition, cela ne s’arrête pas après chaque séance de gym.

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