La routine bien-être de Richard Gere et Aitana Sánchez-Gijón

La routine bien-être de Richard Gere et Aitana Sánchez-Gijón

Un kiwi, un acteur hollywoodien et une actrice espagnole qui a transformé une anecdote en routine bien-être. Parfois, prendre soin de soi commence là

Il y a des habitudes qui naissent d’une révélation. Et d’autres, de Richard Gere vous offre un kiwi. C’est ainsi qu’a littéralement commencé la routine bien-être d’Aitana Sánchez-Gijón. Au début des années 1990, les kiwis étaient une rareté dans les hôtels de luxe et personne ne parlait encore d’antioxydants ou de microbiote. Mais ce geste minime, aussi arbitraire qu’inoubliable, a fini par devenir un rituel que l’actrice perpétue depuis : chaque matin, un kiwi avant le petit-déjeuner.

« Je ne l’ai pas mangé ce jour-là ; je l’ai gardé sur mon bureau pendant des semaines, comme un trophée, jusqu’à ce qu’il pourrisse et que je doive le jeter. Mais c’est devenu un fétichisme de l’amour-propre. Des années plus tard, quelqu’un m’a conseillé d’en manger un l’estomac vide, et depuis, je n’ai pas arrêté », a-t-il déclaré en riant lors d’un petit-déjeuner organisé par Zespri kiwis.

Des années plus tard, cette fidélité lui a valu un nouveau titre : Zespri 2025 Femme, une reconnaissance symbolique à ceux qui incarnent le bien-être au quotidien sans artifices. Ce qui a commencé comme une anecdote de tournage est devenu une routine domestique. Et cela, à l’ère du bien-être quantifié, a plus de mérite qu’il n’y paraît. Parce que Il y a quelque chose de profondément libérateur à prendre soin de soi sans drame, sans applications qui vous félicitent ni montres qui mesurent votre pouls. Que du fruit, du calme et de l’habitude.

Et d’ailleurs, preuve à l’appui : le kiwi est le premier aliment reconnu par la Commission Européenne pour ses propriétés saines, un petit rappel que simple peut aussi être scientifiquement puissant.

La cohérence comme forme de bien-être

Le La routine bien-être d’Aitana Sánchez-Gijón Cela n’a rien d’héroïque. Vous ne cherchez pas à optimiser votre corps ou à transformer votre emploi du temps en plan d’entraînement. Méditer « un moment avant le kiwi », monter les escaliers même s’il dispose d’un ascenseur – « les baisse moins », avoue-t-il – et essaie de dors bien, même s’il n’y parvient pas toujours. Il intègre également exercices de force, « Mais comme je les ai essayés jusqu’à présent, ils me donnent de la fièvre. » Il n’y a pas d’héroïsme, seulement un équilibre.

« Il y a des habitudes qui sont difficiles, mais d’autres sont gentilles et égayent votre journée. Le kiwi me réconforte, j’aime sa saveur le matin », dit-elle. La phrase semble simple, mais elle contient une idée fondamentale : tout bien-être ne doit pas nécessairement faire mal. Pendant des années, on nous a vendu que prendre soin de soi était une question de volonté de fer et de discipline presque militaire. « Pour être belle, il faut souffrir ! », nous ont-ils dit. Aujourd’hui, nous commençons à comprendre que c’est peut-être tout le contraire : La cohérence naît du plaisir et non de la punition.

Une routine qui prend aussi soin de ce qui l’entoure

Aitana représente ce courant silencieux – et sensé – qui défend la routine comme forme de soins personnels. Vous n’êtes pas obligé de le forcer, gardez-le simplement en vie. C’est pourquoi, lorsqu’il parle de son quotidien, il le fait naturellement : « J’ai un catalogue infini de choses que je fais parce qu’elles me font du bien. Et si elles ne me conviennent pas, je les quitte. »

Parmi ces coutumes figure le geste de aller au marché : « Je pourrais acheter des kiwis au supermarché, mais j’aime aller dans ma corbeille de fruits, voir le type, lui parler. « Cela fait partie du tissu social du quartier et il faut le faire vivre. » Car dans leur version du bien-être, il y a quelque chose qui transcende le corps : prendre soin aussi de ce qui l’entoure. Le marché comme gymnase émotionnel, la conversation comme vitamine invisible.

Alors que les réseaux promettent chaque semaine « de nouvelles formules de bien-être », la routine bien-être d’Aitana Sánchez-Gijón nous rappelle que la plus efficace est généralement celle que l’on a déjà sous la main : une routine soutenue dans le temps. Avec des fruits mûrs, littéralement et métaphoriquement.

La signification d’un kiwi

Le kiwi de Richard Gere est, à la base, une métaphore de tout ce qui précède. Il représente ce moment aléatoire qui devient une habitude, le petit geste qui se répète jusqu’à devenir une identité. Dans son cas, il s’agit d’un kiwi ; chez d’autres, une promenade, un verre d’eau, un moment de silence devant le téléphone portable. L’important n’est pas le geste, mais la persévérance qui en fait un rituel.

Car, au milieu de tout le bruit des gourous, des formules et des compléments, on oublie parfois que le vrai bien-être n’a pas besoin de grandes explications. Juste une continuité. Les gestes qui durent, ceux qui ne se vantent pas, ceux que presque personne ne voit, sont ceux qui finissent par nous soutenir.

Le naturel comme meilleure habitude

Aitana le résume naturellement. Il n’y a pas de discours, il y a de la pratique. Il n’y a pas d’esthétique, il y a de la cohérence. Et c’est peut-être là la clé : dans faites en sorte que le quotidien compte. Un kiwi tous les matins, un escalier à la place de l’ascenseur, une conversation avec le vendeur de fruits. De petites décisions qui, sans faire la une des journaux, mûrissent avec le temps et finissent par être – comme tout ce qui est important – le résultat de la persévérance.

Ainsi, sans le vouloir, la routine bien-être d’Aitana Sánchez-Gijón devient aussi une leçon de vie : l’important n’est pas de le faire parfaitement, mais de le faire chaque jour.

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