JO de Paris : 10 choses qui vont vous surprendre

JO de Paris : 10 choses qui vont vous surprendre

Sommiers en carton, applications de méditation, réduction du plastique… On découvre les secrets de ce qui promet d’être des Jeux écologiques, responsables et durables.

Paris accueille les Jeux Olympiques pour la troisième fois. Après les éditions de 1900 et 1924, la capitale française s’est préparée à éblouir le monde avec un événement plein d’engagements, de records et de premières fois. Les Jeux olympiques de Paris seront aligné pour la première fois sur l’Accord sur le changement climatique adopté en 2015. De plus, cet événement, déjà connu sous le nom de Carbon Neutral Games, aspire à être le plus écologique et durable de l’histoire. Des termes tels qu’économie circulaire, respect de l’environnement, empreinte matérielle ou soins de santé mentale sont apparus au premier plan.

Un objectif que le comité d’organisation voir aussi comme un héritage. A tel point que Paris 2024 propose un nouveau modèle d’organisation pour créer des Jeux ouverts à tous. Ainsi, lorsque la ville de Los Angeles, hôte de 2028, prendra le relais cet été, elle aura un exemple à suivre – et à améliorer – pour la prochaine compétition. Toujours concentré sur cette année qui débutera le 26 juillet avec l’arrivée de la flamme olympique, Nous soulignons les 10 aspects les plus curieux et événements surprenants de l’événement sportif le plus attendu.

  • Réduction de l’empreinte carbone. Depuis la phase de candidature, Paris s’est engagé à réduire de moitié son impact sur l’environnement, par rapport à la moyenne des événements passés de Tokyo, Rio et Londres. Cela signifiera limiter les émissions à environ 1,75 million de tonnes de CO2. Pour y parvenir, la Ville Lumière dispose d’une méthodologie innovante avec tous types d’actions. Depuis le lancement de Climate Coach, une application qui aide les participants à comprendre et calculer leur empreinte carbone lors de l’événement, jusqu’au renouvellement du modèle énergétique. Autrement dit, en plus d’utiliser une énergie 100 % renouvelable, pendant les Jeux, l’utilisation de générateurs sera réduite, qui fonctionneront au biocarburant, à l’hydrogène ou à des batteries. Le réseau de pistes cyclables urbaines a également été renforcé de 400 kilomètres. Et les plastiques à usage unique ont été limités : promouvoir la consommation d’eau du robinet (et de bouteilles réutilisables) sera essentiel.
  • Le siège de l’upcycling. Depuis quelques temps, ce concept, que l’on pourrait définir comme l’upcycling, s’est infiltré dans la mode, la décoration et la cosmétique. Eh bien, il semblerait que les organisateurs des JO de Paris aient voulu se joindre à la tendance de l’exploitation. Pour commencer, 95 % des sites de compétition existaient ou seront temporaires. Seul lieu construit, le Centre Aquatique, bâtiment au cœur en bois et dont les sièges sont fabriqués à partir de déchets plastiques recyclés, servira d’équipement sportif pour la Seine-Saint-Denis. De même, le 2 800 appartements dans le village olympique Ils seront transformés en habitations. Un autre exemple illustratif d’adhésion à l’économie circulaire est celui des deux millions d’équipements sportifs, les trois quarts seront loués ou fournis par les fédérations. A noter également que les athlètes dormiront sur des sommiers en carton. (quelque chose que beaucoup considèrent comme une mesure « anti-sexe ») et dans des matelas fabriqués à partir de filets de pêche.
  • Santé mentale. Un autre aspect dont nous voulions nous occuper le plus lors de cet événement sportif est la santé mentale. Affaire inachevée dans le sport d’élite, le Comité international olympique (CIO) a choisi Paris pour promouvoir son importance et éviter des cas comme ceux de Simone Biles, Holly Bradshaw ou Bryony Page. Le Village olympique, par exemple, disposera d’un espace pour que les athlètes et leur environnement « puissent être à l’écoute de leurs émotions et se doter d’un projet psychologique », précise le CIO. Le programme de soins psychologiques développé par le Comité comprend des kits destinés aux sportifs avec l’application Calm, pour accompagner leur bien-être au quotidien. De plus, il a été lancé un système d’Intelligence Artificielle pour identifier et éliminer la violence des réseaux sociaux.
  • Un parfum pensé pour l’occasion. La capitale française est la graine de Roger&Gallet. C’est l’une des marques de parfums les plus emblématiques de la ville. Jean-Marie Farina s’y rend en 1806 pour fonder sa propre maison de parfumerie et faire de L’Eau de Cologne – recette dont il a hérité – le parfum officiel des cours royales. Napoléon et l’impératrice Eugénie comptaient parmi ses partisans.. Il ne pouvait donc y avoir de meilleur hommage olfactif à cette édition parisienne des Jeux qu’une version très spéciale de cette Eau Originale. L’édition olympique Il est présenté dans un flacon coloré et se présente dans un coffret illustré d’athlètes. Ses notes pétillantes, de bergamote et de fleur d’oranger, laissent un sillage d’agrumes équilibré et élégant. Un clin d’œil à la fraîcheur vivifiante que les athlètes désirent après l’effort.
  • La durabilité sur la table. Le concept de nutrition sportive a beaucoup changé depuis les premiers Jeux Olympiques modernes. Pour l’anecdote, Spiros Louis, vainqueur du marathon, a mangé avant de courir (selon une intéressante étude de l’UOC) des œufs, des olives, du pain pita et un verre de vin… Actuellement, non seulement l’apport nutritionnel de l’alimentation est surveillé, mais que lors des JO de Paris ils seront servis 13 millions de repas de manière beaucoup plus responsable. Entre autres engagements, l’organisation proposera des menus qui représentent la moitié des émissions carbone d’un repas français moyen. Pour ce faire, ils doubleront la proportion de légumes et élargiront les options pour les végétaliens, et obtiendront 80 % des ingrédients issus de la production locale (dont 25 % à moins de 250 kilomètres du siège).
  • Égalité des sexes. Les JO de Paris entreront également dans l’histoire en termes de présence des femmes. Pour la première fois, il y aura parité entre le nombre de participants hommes et femmes. Il faut rappeler qu’aux Jeux antiques, la présence des femmes était interdite dans les stades et dans les tribunes. Alors qu’à l’époque moderne, ils furent absents jusqu’en 1900 – également à Paris, où ils n’étaient que 22 à participer. Parmi eux la joueuse de tennis Charlotte Cooper, première femme à remporter une médaille olympique dans une compétition individuelle. Mais il ne s’agira pas uniquement de quotas. L’événement aura également un nombre de médailles plus équilibré entre hommes et femmes.
  • Rompre avec les nouvelles baskets. Le breaking, ou break dance, sera la seule discipline totalement inédite aux JO de Paris. Ce style de danse urbaine, né à New York dans les années 1970, remplira la compétition de virages, sauts et culbutes impossibles au rythme de la musique. Pour l’occasion, Nike portera l’équipe américaine avec le nouveau – et tant attendu – Nike Jam. Un modèle performant qui a pris plus de sept ans de développement. Lors de séances de tests, la compagnie a invité des danseurs professionnels et même un DJ pour mettre l’ambiance. Ainsi, il a analysé le mouvement des b-boys et des b-girls et mesuré l’impact de leurs pieds sur le sol. Le résultat est une chaussure confortable qui maximise le retour d’énergie et vous permet de bouger avec fluidité.
  • Médailles pour l’inclusion. Les médailles qui seront décernées aux athlètes paralympiques maintiennent, comme le souligne le Comité espagnol, l’objectif de Paris 2024 d’offrir le même niveau d’organisation aux Jeux Olympiques et aux Jeux Paralympiques, afin que le ruban et l’une de ses faces soient identique. Conçues par la prestigieuse joaillerie Chaumet, elles contiennent en leur cœur un authentique fragment de fer de la Tour Eiffel, retiré lors des travaux de conservation que le monument a subis tout au long du XXe siècle. Les métaux paralympiques incluront les termes Paris et 2024 gravures en braillecomme symbole d’accessibilité.
  • controverse sur les surfeurs. Même si cette édition sportive est présentée comme la plus écologique et durable, elle n’a pas été exempte de polémiques. Le problème est survenu lorsqu’il a été annoncé que la compétition de surf allait avoir lieu à Tehaupo’o (Tahiti). « C’est l’opportunité d’associer pour la première fois les territoires français d’outre-mer et leurs collectivités aux Jeux olympiques », explique l’organisation. Mais tout le monde ne le voit pas de cette façon. En effet, des associations locales dénoncent les dégâts environnementaux, notamment sur la barrière de corail.
  • Placez vos paris! Composée, pour l’instant, de 250 athlètes, la délégation espagnole qui se rendra aux Jeux de Paris ambitionne de dépasser les records atteints à Tokyo. Alors que le grand moment arrive, le Gracenote Virtual Medal Tracker (VMT) de Nielsen, souligne que notre pays ajoutera 21 médailles (dont six d’or), égalant presque le record de Barcelone 92, où ils en ont obtenu un de plus. Le VMT souligne la marche sportive, le canoë, la voile et les sports collectifs comme le grand atout espagnol pour ajouter des métaux. Les noms de la marcheuse María Pérez, de l’athlète Ana Peleteiro, du canoéiste Saúl Craviotto et de l’équipe féminine de football se démarquent. Cette prédiction est un modèle statistique basé sur les résultats des coupes du monde, des européennes et de l’évolution des classements mondiaux de tous les sports. Espérons que cela se réalise !

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